City Hunter Nicky Larson Private Eyes

City Hunter Nicky Larson Private Eyes

City Hunter Shinjuku Private Eyes

Réalisation: Kenji Kodama

Character design : Kumiko Takahashi, Tsukasa Hôjô

Musiques : Taku Iwasaki, Tatsumi Yanno

Ai Shindo (Iris Wood en VF), célèbre mannequin contacte  Ryô Saeba  (Nicky Larson) alias City Hunter via son téléphone portable.

Après avoir neutralisé des bandits qui voulaient attaquer la jeune femme, Ryô accepte de travailler pour elle.

Ils se rendent plus tard au café Cat’s Eye en compagnie de Kaori Makimura (Laura Marconi), qui avait peu de temps avant réfréné les pulsions sexuelles de son partenaire excité par leur cliente à grand coup de marteau !

Ai leur confie que son appartement a été saccagé et que plusieurs de ses affaires ont été dérobées, néanmoins elle avait beau avoir fait part du cambriolage dont elle a été victime à la police, celle-ci n’en a pas tenu compte et n’a mené aucune enquête.

Ryô accepte donc d’être son garde du corps.

Plus tard dans la nuit, des malfaiteurs pénètrent dans l’appartement de nos héros pour capturer Ai, mais échouent face à Ryô qui les neutralise en un clin d’œil et ceux-ci prennent la poudre d’escampette sans demander leur reste.

Le lendemain, Ai se rend à un shooting où elle est prise en photo pour l’agence de mode pour laquelle elle travaille.

C’est à ce moment là qu’arrive Shinji Mikuni (Christopher King), le PDG de l’entreprise informatique Dominatech.

Sa société a acheté l’agence de mannequinat pour laquelle travaille Ai…

Et Kaori le reconnait immédiatement car c’était l’un de ses amis d’enfance !

Il invite d’ailleurs celle-ci dans la soirée dans un restaurant.

Quelques jours plus tard, alors que Ryô et Ai se baladent en ville, ils se font cette fois pourchasser par des mercenaires, déterminés à capturer la jeune femme et à abattre son garde du corps.

Fort heureusement, Ryô  parvient à les mettre hors d’état de nuire et à protéger une fois de plus sa cliente.

Quelques temps plus tard, Umibozu (Mammouth) a obtenu des renseignements au sujet de Dominatech et déclare à Miki (Mimi), sa bien aimée, que cette société a engagé récemment des mercenaires armés jusqu’aux dents qui interviendront prochainement dans le centre ville de Shinjuku.

De plus, Saeko Nogami (Hélène Lamberti) et Shimoyamada (Cooper), responsable de la sécurité publique, apprennent à Ryô Saeba que Shinji Mikuni travaille en étroite collaboration avec Vince Ingrad, un trafiquant d’armes et marchand de mort redoutable et traqué de par le monde.

Pour avoir de plus amples renseignements sur ses ennemis, Ryô va voir le professeur, un de ses vieux amis. Celui-ci l’informe que si Shinji Mikuni en a après sa cliente, c’est parce qu’elle détient la clé qui ferait fonctionner Mobius, un système informatique crée par Junichi Sakai (Frank Carter), le défunt père d’Iris. Si ce système était débloqué, il pourrait contrôler par la pensée des machines armées meurtrières et mener le monde au chaos…

Je suis donc allé avec mon ami Lord Yupa (des forums Animeland et Planète Jeunesse) le 3 juin dernier 2019 lors de sa diffusion au Grand Rex, City Hunter Shinjuku Private Eyes/City Hunter Nicky Larson Private Eyes l’avant dernier long métrage d’animation cinématographique en date de City Hunter/Nicky Larson.
Bilan ? nous avons adoré !!! 😀

Tout d’abord, le character design est très beau (mention spéciale à cette chère Kaori qui est divinement belle ^_^  ) quant à l’animation, elle est globalement très correcte, à quelques rares exceptions et s’avère très dynamique lors des scènes d’action, nombreuses et explosives !

En tout cas elle est nettement meilleure et plus fluide que celle du premier film d’animation de la saga, en l’occurrence City Hunter : Amour, Destin et un Magnum 357.

Pour ce qui est du récit, il est bien construit, classique et efficace et on y retrouve tous les bons ingrédients classiques d’une histoire de qualité de City Hunter: les pitreries lubriques et loufoques hilarantes de Ryô, les coups de marteau désopilants de Kaori, un rythme narratif dynamique et soutenu, de l’émotion, du drame, du suspense, des scènes d’action dantesques…

 

Nos personnages principaux demeurent fidèles à eux mêmes.
Ryô est toujours aussi rigolard, enjoué, prompt à la plaisanterie et obsédé…


Et comme toujours, il sait se montrer sérieux et professionnel lorsqu’il s’agit de passer à l’action où de protéger sa cliente et ses ami(e)s.

De plus, il a conservé sa perspicacité, son sens de l’observation et sait lire dans le coeur de sa cliente comme dans un livre ouvert.

Idem pour Kaori: elle est toujours aussi colérique, susceptible, brutale quand il s’agit de punir Ryô lorsqu’il fait l’obsédé ou l’ahuri… Mais elle sait être aussi bienveillante, sensible, touchante, gentille et attentionnée.

Fait intéressant, elle a des liens avec Shinji/Christopher, celui ci étant un ami d’enfance.

Saeko, c’est pareil: elle fournit des informations précieuses à Ryô sur la menace auquel il doit faire face, toutefois, elle demeure toujours aussi maligne, rusée et manipulatrice ! Cette chère renarde n’a nullement perdu sa légendaire duplicité !

Alors pour ce qui est de Umibozu/Mammouth, il a peu changé, cependant, il y a plusieurs passages comiques du film où il s’avère vraiment irrésistiblement drôle !

Bon point également au sujet de sa bien aimée Miki: elle ne fait pas de la figuration, et tout comme dans le film City Hunter Bay City Wars et le téléfilm City Hunter Good Bye my Sweet Heart elle prend une part active à l’action et fournit une aide précieuse à Ryô et Falcon !

On retrouve même ce cher professeur (un personnage clé du manga pourtant jamais apparu dans la série animée) ainsi que Kazué son assistante !

Les personnages spécifiquement crées pour le film sont bien typés et caractérisés.

Ai/Iris la cliente est impeccable: elle est très belle, intelligente, ne se laisse pas marcher sur les pieds, et a beaucoup de répondant face aux avances lubriques de l’Etalon de Shinjuku et elle a de bonnes répliques.

On en apprend aussi davantage sur son passé, laissant transparaître des facettes plus sensibles de sa personnalité.


Shinji/Christopher est également un bon personnage, très charismatique et qui est très attaché à Kaori envers qui il éprouve beaucoup d’affection.

Je n’en dis pas plus sur le personnage qui réserve bien des surprises.

Le mercenaire trafiquant d’armes qui est l’un des principaux antagonistes est également très stylé et franchement cruel.


Pour ce qui est des Cat’s Eye, c’était merveilleux de revoir Rui, Hitomi et Ai ! Leurs caractères n’ont pas du tout changé et elles sont toujours aussi craquantes, charmantes, hautes en couleur et sympathiques !


Après elles ont juste un petit rôle dans le film, mais cela faisait plaisir de les revoir après toutes ces nombreuses années d’absence.

Une des originalités du film le distinguant des opus cinématographiques précédents de City Hunter, c’est le fait que Ryô, Falcon et Miki affrontent des machines de guerre qui s’adaptent en fonction de leurs tirs et qui leur donnent autrement plus de fil à retordre que des mercenaires ou soldats ordinaires, créant ainsi plus de tension !

Le climax du film est par ailleurs très spectaculaire et riche en morceaux de bravoure permettant à notre héros de déployer toute l’étendue de son talent et de ses facultés d’adaptation inouïes !

Falcon n’est pas en reste et se livre à un combat “Mano à Mano” contre un mercenaire colossal très percutant !

Au sujet des défauts du film, il y en a quelques uns mais peu.
On pourra déplorer quelques scènes légèrement bâclées dénotant quelque peu avec le reste du film: on voit par exemple Ryô sortir d’un étang et, pendant deux secondes environ, son visage est “vide” ! Quelques scènes de profil étaient moyennement dessinées.

On aurait souhaité que Kaori ait un rôle plus développé dans les scènes d’action, d’autant plus que dans certains chapitres clés du manga et dans plusieurs épisodes de la série animée, on la voyait mettre en déroute des bandits à grands coups de bazooka !

Il aurait été appréciable aussi que la relation Ryô/Kaori soit plus développée, même si derrière son aspect taquin, Ryô aime de tout son coeur sa partenaire.
Mais en fin de compte, ce film constitue un très bon divertissement, faisant honneur à la saga City Hunter.

Mention spéciale aussi à la VF qui est FANTASTIQUE.

Vincent Ropion, Danièle Douet et Agnès Gribe reprennent avec bonheur leurs rôles cultes de Ryô, Kaori et Saeko. En tout cas Vincent Ropion est toujours aussi monumental dans le rôle de notre héros, sa prestation est à hurler de rire lors des passages délirants et il insuffle toujours une très grande prestance au City Hunter quand il est en mode “sérieux et badass”.

 

 

Et pour les Cat’s Eye, ils ont même fait l’effort de reprendre Geneviève Taillade, Marie-Laure Dougnac et Annabelle Roux dans leurs rôles de Rui, Hitomi et Ai ! 😀
Et elles sont toutes les trois toujours aussi parfaites dans leurs rôles respectifs !

Enfin Philippe Lacheau est très convaincant dans le rôle de Shinji/Christopher.
De plus, chaque personnage à sa/son comédienne/comédien attitré(e) et le casting est très conséquent et l’ensemble d’entre eux livrent des prestations à la hauteur !

L’adaptation française est de qualité, les dialogues ne sont aucunement édulcorés ou adoucis (on entend des “salopards” et “enfoirés”) et les méchants du film sont tous interprétés par de brillants comédiens employant des voix graves et menaçantes, sans en faire trop pour autant. Aucun d’entre eux n’a de voix nasillarde ou caricaturale et il n’y a pas de “boulettes qui font bobo” et autres “on va te déchirer les habits”.

La version originale japonaise n’est pas en reste : Akira Kamiya est toujours aussi sensationnel dans le rôle de Ryô Saeba, passant allègrement d’une voix grave et imposante quand notre héros est sérieux à une voix très aiguë et délirante quand l’Etalon de Shinjuku se livre à ses pitreries lubriques!

Kazué Ikura est quant à elle toujours aussi excellente dans le rôle de Kaori Makimura, aussi bien dans les moments où la partenaire de City Hunter est dans une colère tonitruante que dans les passages plus doux de celle-ci où elle montre sa sensibilité et son courage…

Enfin, Koichi Yamadera (Spike Spiegel dans Cowboy Bebop ) insuffle beaucoup de charisme à Shinji Mikumi et son interprétation est exemplaire.

Au fait quand je suis allé le voir au Grand Rex, la salle était pleine à craquer. Et c’était exactement comme ce qu’avaient dit les Français l’ayant vu au Japon: les spectateurs avaient globalement entre 30 et 50 ans. Il n’y avait pas d’adolescents et pas un seul enfant dans le public.
C’était en tout cas fantastique d’être allé voir ce film animé tant attendu avec des fans: on sentait que le public vibrait à l’unisson. Tout le monde était hilare lors des nombreux passages comiques du film, et il y a eu une ovation générale quand les Cat’s Eyes sont apparues ! 😀

Et quand le film s’est terminé, il y a eu un TONNERRE d’applaudissements de l’ensemble des spectateurs! 😀

Je garde des souvenirs émus de cette fantastique avant première ! ^_^

Ah et comme pour les téléfilms, ne cessez pas le visionnage avant le générique de fin: il y a une scène postgénérique. 😉

City Hunter Nicky Larson Private Eyes est disponible en DVD et en Blu-Ray chez l’éditeur Kazé.

Le synopsis du film est tiré de la fiche que j’ai écrite pour le site Planète Jeunesse.

http://www.planete-jeunesse.com

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