Nicky Larson et le parfum de Cupidon

Nicky Larson et le parfum de Cupidon

Réalisation: Philippe Lacheau

Scénario : Pierre Lacheau, Philippe Lacheau et Julien Arruti

Musiques : Michael Tordjman, Maxime Desprez et Tatsumi Yano

D’après le manga City Hunter de Tsukasa Hôjô

Nicky Larson est un nettoyeur exerçant plusieurs activités : il peut être à la fois garde du corps, détective privé ou encore tueur à gages.

Il est le meilleur et le plus talentueux nettoyeur  de sa profession étant donné qu’il est un tireur hors pair et ne loupe jamais sa cible. De plus il est également un combattant redoutable au corps à corps.

Son seul point faible ? Son penchant irrécupérable pour la gente féminine, les belles femmes le mettant dans tous ses états !

Il est accompagné dans l’ensemble de ses aventures par sa partenaire Laura Marconi.

Et elle est la soeur de son ancien associé Tony Marconi qui a été assassiné par un membre du redoutable cartel de trafiquants de drogue, l’Union Teope.

 

Un jour, leur nouveau client Dominique Letellier un éminent scientifique contacte notre tandem afin qu’ils assurent sa protection.

Il a mis au point un produit prénommé « Le parfum de Cupidon » qui a pour faculté de faire tomber amoureux la première personne que l’on voit après l’avoir respiré.

Nicky est assez perplexe sur ce fameux « produit miracle », et, pour dissiper ses doutes, son client l’asperge de son parfum et notre coureur de jupons invétéré finit peu à peu par tomber sous le charme de celui-ci et à être nettement moins attiré par les belles femmes ! Letellier tient toutefois à le rassurer, il existe un antidote à ce parfum qu’il faut cependant respirer avant 24 heures, sinon les effets deviennent permanents.

Nicky pas totalement convaincu asperge Laura de ce parfum et lui propose d’aller voir un homme dans le parc pour s’assurer de la véracité des propos de leur client… Quand tout à coup, une explosion retentit !

Peu après la déflagration, un inconnu s’empare de la mallette contenant le parfum ainsi que son antidote. Nicky et Laura pourchassent cet homme et ne tardent pas à découvrir qu’il s’agit de Falcon alias Mammouth le plus grand rival de Nicky.

Nicky a pu toutefois tirer sur le pneu de sa moto pour le ralentir mais au cours de la chute de Falcon, il a interverti accidentellement la mallette avec celle d’un certain Skippy.

Nicky Larson devra donc non seulement combattre à plusieurs reprises Falcon, retrouver également Skippy détenant l’antidote pouvant le guérir mais aussi lutter contre l’impitoyable cartel de l’Union Teope…

 

J’étais allé découvrir Nicky Larson et le parfum de Cupidon au cinéma avec mon ami Yupa lors de sa sortie dans les salles obscures en février 2019.

Nous avons tous les deux été conquis par ce long métrage qui s’est avéré être l’une des meilleures adaptations cinématographiques live de City Hunter jamais réalisées à ce jour ! 😀 (avec le superbe film live Japonais City Hunter réalisé par Yuichi Sato).

Lacheau a su capter l’essence, la quintessence du manga culte de Tsukasa Hôjô ! 😀

Le scénario est bien construit, dynamique et captivant, la mise en scène est particulièrement soignée, les scènes d’action sont absolument fabuleuses et d’une efficacité ahurissante et l’humour est tout bonnement HILARANT !

Il touche plusieurs registres: on y retrouve bien sûr l’humour grivois et fripon du manga et de la série animée, beaucoup de répliques comiques font mouche, les quiproquos sont cocasses et plusieurs gags visuels sont à hurler de rire !

La relation entre Nicky et Laura est formidablement bien traitée et développée.

On y retrouve bien sûr leurs légendaires prises de bec et disputes donnant lieu à plein de passages comiques délirants et loufoques, mais aussi l’affection, l’amour qu’ils éprouvent l’un envers l’autre.

On retrouve chez Nicky vis à vis de sa partenaire son côté à la fois moqueur et protecteur.

Au sujet de la prestation des comédien(ne)s, Philippe Lacheau est vraiment très bon dans le rôle de Nicky, aussi bien dans les moments où il fait le pitre et l’obsédé que dans les passages où notre héros se montre sérieux et professionnel.

 

D’ailleurs pour le côté « dur à cuire » il est particulièrement convaincant lorsqu’il attaque le repaire de ses ennemis lors du climax du film, tant on ressent le côté impitoyable du nettoyeur.

Elodie Fontan quant à elle est tout bonnement exceptionnelle dans le rôle de Laura.

Son interprétation est plus qu’à la hauteur et elle a su retranscrite à travers son jeu le caractère de la jeune femme: son tempérament colérique et sa maladresse, mais aussi son sens de l’humour, sa sensibilité, sa gentillesse.

Elle est d’une incroyable justesse. Le piège quant on interprète un tel personnage est de la rendre trop susceptible et hystérique ce qui aurait pu la rendre antipathique et fatigante et elle a su éviter cet écueil avec brio.

Didier Bourdon quant à lui est impeccable dans le rôle de Dominique Letellier.

Pour ce qui est de Kamel Genfuoud, il est très crédible en Mammouth. Déjà, il a la carrure adéquate pour incarner un personnage si imposant, de plus il le rend vraiment impressionnant et lui donne un petit côté « Terminator » quasi invulnérable (comme dans le manga et l’animé).

Enfin Sophie Mousel est convaincante en Hélène Lamberti.

Pour ce qui est de Tarek Boudali qui interprète Poncho et Julien Arruti qui interprète Skippy deux personnages spécifiquement crées pour le film, ils auraient pu susciter quelques craintes dans les bandes annonces, tant dans celles ci ils paraissaient lourds.

Il n’en est rien heureusement, ils sont bien intégrés à la trame, ne font pas pièce rapportée et se montrent souvent très drôles et ils ont leurs bons moments.

Poncho n’a pas un rôle trop prépondérant, le personnage est certes neuneu mais il m’a fait rire par son côté gaffeur.
Idem pour Skippy (qui lui a en revanche un rôle beaucoup plus important, étant donné que c’est lui qui a pris par inadvertance le parfum de Cupidon): le moment où il est tellement fou de joie de voir son idole Jessica Fox qu’il ne se rend même pas compte qu’il se fait tabasser et arbore un sourire béat en permanence m’a fait éclater de rire par son côté décalé !
J’aimais bien aussi ses expressions un peu désuètes et obsolètes truculentes qui offraient un contraste cocasse avec les répliques des autres personnages.

Et lors de la « bataillle finale » Poncho et Skippy se sont montrés plein de bonne volonté et ont eu un rôle utile en aidant vraiment Nicky et Laura en combattant l’Union Teope.

En ce qui concerne le fanservice et des références faites à des classiques de l’animation Japonaise et même Française, il y en a beaucoup mais elles sont loin d’être excessives.

il y en avait par exemple qui avaient été faites à des classiques du Manga et de l’Animation Japonaise tels que Cobra, le Collège Fou Fou Fou/Kimengumi Highschool, Juliette je t’aime/Maison Ikkoku, Ken le survivant/Hokuto no Ken, Olive et Tom/Captain Tsubasa… lors du reportage télévisé où l’on parlait de l’explosion dans le parc.

La plupart d’entre elles sont très drôles, d’autres sont faciles, mais franchement ça passe et cela n’a rien de bien méchant.

Certaines s’avèrent être assez subtiles :

Par exemple quand Laura cherchait l’appartement dans lequel résidait Skippy et elle disait qu’elle demandait où se trouvait l’appartement C-17.

C’est un petit clin d’oeil fait à Dragon Ball Z, C-17 étant l’un des cyborgs chargés de tuer Songoku et ses amis.

Globalement, j’ai bien aimé toutes ces références qui sont un hommage amusant et sympathique aux séries animées cultes ayant marqué la génération Récré A2 ainsi que la génération La 5/Club Dorothée.

Par ailleurs, Dorothée en personne apparaît dans le film et joue le rôle d’une hôtesse de l’air ! 😀
Et je ne trouve pas que cela soit une trahison de l’oeuvre originale car celle ci faisait aussi quelques fois des clins d’oeil à d’autres manga cultes.
Par exemple, dans le 7e épisode de la série animée, on voit un poster de Ken le survivant dans la chambre de Falcon, dans un restaurant où dînent Ryô et sa cliente, on voit Kei et Yuri, les héroïnes de Dan et Danny/Dirty Pair
Il y avait même un chapitre du manga avec Yoko la photographe où l’on pouvait voir Toshio Utsumi/Quentin Chapuis de Cat’s Eye  se baladant avec ses partenaires Takechi et Takeuchi !
C’était monnaie courante pour les séries animées Japonaises des années 80: par exemple dans l’un des premiers épisodes de Les Chevaliers du Zodiaque/Saint Seiya on pouvait voir Ken dans les gradins lors des Galaxian Wars, ou encore dans Ken le survivant, Ken secourait Gigi !

Alors au sujet des bad guys, je les trouve à la hauteur: certains sont intelligents et cruels, d’autres sont complètement débiles et bouffons… comme dans le manga et l’animé !

J’ai d’ailleurs apprécié qu’il y ait une femme parmi les criminels, ce que l’on avait peu vu dans le manga et le DA. Il y avait bien cette tueuse dans le trio d’assassins chargés d’abattre nos héros dans le double épisode final de la saison 1 de la série animée ou encore Luna dans le film animé City Hunter Bay City Wars mais c’est à peu près tout.

Les bandits ont des voix normales et pas du tout nasillardes contrairement à celles qu’employaient Maurice Sarfati dans la série TV, mais un petit hommage lui est malgré tout rendu avec le patron de l’organisation criminelle qui déclare « obéissez nous et il n’y aura pas de bobos ».

Parmi les gags, j’ai adoré les effets du sérum de vérité, donnant lieu à plusieurs scènes irrésistibles telles que la tentative d’infiltration !

Ah et il y a une scène qui m’a cloué sur mon siège:

Nicky n’a pas réussi mettre la main sur le code pour désamorcer la bombe attachée à Laura, il la récupère et ferme la porte derrière lui, au grand désespoir de Laura qui a peur pour lui et ne veut pas qu’il meurt.

C’est en effet un formidable hommage à l’un des moments forts de l’une des dernières histoires du manga où nos héros affrontent une ultime fois l’Union Teope, l’organisation criminelle responsable de la mort de Hideyuki Makimura/Tony Marconi.

Une baie vitrée s’est interposée entre nos deux héros, empêchant Ryô de se sauver, provoquant l’immense tristesse de Kaori, terrifiée à l’idée qu’il soit en danger de mort. Ryô la rassure en lui disant qu’il s’en sortira et ils s’embrassent à travers la baie vitrée. Cette scène est formidablement adaptée dans le film de Lacheau: elle est intense, poignante et prend aux tripes.

On retrouve aussi avec bonheur quelques musiques de l’animé comme celle que l’on entend quand Nicky et Laura discutent avec un client/une cliente, et des génériques comme FootstepsAngel Night et le mythique Get Wild.

De plus on retrouve la légendaire Mini Austin, la voiture de prédilection de Nicky Larson dans le manga et la série animée !

Enfin, les cameos de Vincent Ropion le formidable comédien ayant doublé Nicky Larson/Ryô Saeba dans les différentes adaptations animées et celui de Jean-Paul Cesari le talentueux chanteur ayant interprété le merveilleux générique français font vraiment plaisir.

Vous l’avez compris, j’ai adoré Nicky Larson et le parfum de Cupidon qui est une excellente comédie ainsi qu’un très bon film d’action et qui est une adaptation très fidèle et respectueuse de City Hunter.

Nicky Larson et le parfum de Cupidon  est un superbe long métrage , l’histoire est énergique, passionnante, drôle et émouvante et la mise en scène est impeccable.
Je trouve que Philippe Lacheau a fourni énormément d’efforts pour se rapprocher de l’esprit du manga et de la série animée et on y retrouve certains passages clés de l’oeuvre originale.
La scène où Nicky tire dans le parc pour arrêter le voleur qui s’est emparé de la valise contenant le parfum de Cupidon est un clin d’oeil à ce chapitre du tome 3 du manga ainsi qu’au 7e épisode du DA où il avait montré à l’associé d’un homme d’affaires véreux sa dextérité au tir dans un parc.
D’ailleurs, en revoyant la scène j’ai perçu un détail qui m’avait échappé lors du premier visionnage: sur la cartouche, il y a écrit « City Hunter » le nom de l’oeuvre originale.  :wink:
Dans la scène de l’avion où Nicky ne se sent pas très à l’aise et légèrement angoissé, c’est là encore une référence au manga, car, suite à la catastrophe aérienne au cours de laquelle ses parents périrent et dont il fut le seul survivant, il a eu une peur panique des avions. Cette phobie n’est pas présente dans le DA, car dans le deuxième épisode produit en 1987, Ryô sauve une cliente à bord d’un avion piloté par Makimura, or la phobie de Ryô envers les avions n’est apparue dans le manga qu’en 1989 !
Et puis après que Laura ait demandé des renseignements à une jeune femme pour savoir où se trouve l’appartement de Gilbert Skippy, elle l’a remercié et cette dernière a répondu « de rien messieurs ! » :LSHaPXD:
C’est aussi une petite référence au manga puisque dans plus de la moitié des tomes de la séries, les gens ont la fâcheuse manie de la prendre pour un homme ! Cela n’arrivera toutefois plus, passé le tome 21, Kaori devenant de plus en plus féminine et certains hommes seront séduits par son charme (Mr Uragami dans le tome 26, plusieurs hommes dans le tome 27 après qu’elle ait été maquillée et bien habillée par Eriko sa meilleure amie et surtout Mick Angel).
Et j’ai évidemment adoré le fait qu’à l’instar du manga de Tsukasa Hôjô et de l’adaptation animée de Sunrise, les clients de Nicky et Laura les contactent en écrivant le nom de code « XYZ » sur le tableau de la gare 😀 .
J’ai aussi apprécié le fait que Philippe Lacheau  se soit donné le mal d’acquérir les droits de plusieurs musiques et chansons cultes de la série animée et des films d’animation composées par le grand Tatsumi Yano, nous replongeant vite dans l’ambiance de l’animé.
Par exemple, dans la scène où Nicky et Laura discutent et s’entretiennent avec leur client Dominique Letellier, on entend la musique « Ballad of the Silver Bullet » que l’on entendait généralement quand Ryô et Kaori écoutaient les requêtes de leurs client(e)s dans la série d’animation.
Mais le must, c’est la scène d’action dans la décharge. Déjà, le passage en lui même est excellent: c’est un joyau de mise en scène, très créatif de surcroit (Nicky qui utilise l’aimant pour désarmer ses ennemis, brillante trouvaille !), dynamique et percutant… Le fait de voir notre nettoyeur hors du commun assommer ses ennemis en étant filmé en caméra subjective lui apporte un certain cachet.
Mais ce moment mémorable est sublimé par la fabuleuse chanson « Footsteps » que l’on entendait fréquemment dans l’animé quand Ryô flanquait une dérouillée magistrale à ses ennemis ! J’ai vraiment jubilé et sauté au plafond quand j’ai entendu la chanson lors de ce moment d’action ô combien jouissif !  :mrgreen:
En fait les seuls personnages qui m’énervaient un peu et que je trouvais irritants, ce sont les membres de la famille de Skippy, heureusement, on ne les voit que 5 minutes durant tout le film, 7 minutes à tout casser.
Et puis j’avais trouvé Audrey Lamy bien plus convaincante dans l’excellent Rebelles de Allan Mauduit.

 

Ce qui est également habile dans le film, c’est qu’il a réussi à combiner l’humour de la VF de AB pour la série animée avec celui de la version originale Japonaise.
Par exemple quand Nicky parle à la méchante, il essaie en vain de la draguer et lui propose d’aller dîner dans un restaurant végétarien et d’ensuite tirer un coup avec elle ! ^^
Je me souviens que je m’étais écroulé de rire quand j’ai entendu au début du film que le patient du film qui allait être opéré s’appelait « Monsieur Mokkori » !  :LSHaPXD:
D’ailleurs, il y avait une trentaine de spectateurs environ qui avaient ri autant que moi lors de cette scène et je me suis dit « Aaaah, je ne suis pas le seul à connaître le manga ainsi que la version originale Japonaise du dessin animé » !  :wink:

 

Et puis le côté sérieux et dramatique n’a pas été occulté dans ce film non plus:
La mort de Tony Marconi/Hideyuki Makimura est aussi triste et tragique que dans le manga et la série animée.

Une certaine mélancolie émanait du moment où Laura évoquait ses souvenirs d’enfance quand elle parlait de son frère qui a réussi à retrouver son vélo que des voyous lui avaient volé, Nicky qui ne veut pas que Laura se salisse les mains afin qu’elle reste « pure » (ce qui est très fidèle au manga, c’est ce qu’il a dit ouvertement à Sayuri la soeur de Kaori), sans oublier bien sûr le moment dramatique du climax du film.

 

Enfin, j’ai trouvé toutes les scènes d’action très réussies, les combats au corps à corps sont bien chorégraphiés, et les gunfights sont spectaculaires, aucune scène d’action ne m’a paru cheap ou ratée, on sent qu’un soin particulier leur a été accordé et les effets spéciaux sont impeccables.

Alors, bien sûr, le film n’est pas parfait, je comprends parfaitement que l’on soit hermétique à l’humour du film (chacun ses goûts et jamais au grand jamais je ne reprocherai à quelqu’un  de ne pas rire aux gags et répliques humoristiques de ce long métrage).
Toujours est il que, selon moi, ce Nicky Larson et le parfum de Cupidon est une oeuvre sincère et passionnée tout en étant un divertissement de grande qualité. 😀
En tout cas à mes yeux il s’agit de l’une des meilleures adaptations live de manga que j’ai vu jusqu’à présent et fait partie du panthéon des meilleures adaptations live francophones de manga avec Crying Freeman  de Christophe Gans qui a adapté l’oeuvre de Kazuo Koike et Ryoichi Ikegami et Quartier Lointain de Sam Gabarski qui a adapté le manga de Jiro Taniguchi.
J’ai par ailleurs eu la chance d’avoir pu rencontrer en chair et en os Philippe Lacheau, Tarek Boudali et Julien Arruti lors d’une avant première de Alibi.com 2 en 2023 et j’ai saisi l’occasion pour leur témoigner ma gratitude et les féliciter pour avoir su si bien adapter City Hunter au cinéma. Philippe Lacheau fut très ému et très touché et m’a vivement remercié. Sachez aussi que le public de la salle m’a fait un tonnerre d’applaudissements après les compliments que j’ai fait à Philippe Lacheau et ses ami(e)s ! 😀
Nicky Larson et le parfum de Cupidon est disponible en DVD et Blu-Ray chez l’éditeur TF1 Vidéo ainsi qu’en dématérialisée sur Itunes.
Un grand merci à Yann Kuza qui a eu la gentillesse de me fournir plusieurs photos pour ma chronique.
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