Goldorak: chronique d’un mythe

Goldorak: chronique d’un mythe

 

Dans une galaxie très lointaine, La planète d’Euphor a été envahie et dévastée par les forces armées de Vega le grand Stratéguerre.
La plupart des habitants furent décimés sans pitié.
Actarus le prince d’Euphor est l’un des rares rescapés et parvient in extremis à s’enfuir à bord de Goldorak, un robot surpuissant.

Il arrive sur Terre et se fait soigner et adopter par le professeur Procyon qui le considérera comme son propre fils.

Hélas, le repos de notre héros sera de courte durée car Vega a bel et bien l’intention de conquérir la Terre. Lui ainsi que ses subordonnés en l’occurrence Minos/Minas, Hydargos et plus tard Horos se sont donnés pour objectif d’abattre une fois pour toutes le prince d’Euphor.

Actarus est bien déterminé à protéger sa planète d’adoption et fera tout son possible pour protéger l’humanité.
Il combattra à bord de Goldorak et devra affronter à maintes reprises les Golgoths et les Antéraks envoyés par Vega pour l’anéantir.

Il sera épaulé dans son combat par Alcor, un jeune pilote aussi fougueux qu’intrépide qu’il finira pas considérer comme son propre frère.
Plus tard se joindront à eux dans leur lutte Vénusia la fille de Rigel propriétaire du ranch du Bouleau Blanc ainsi que Phénicia la petite soeur de Actarus…

Goldorak
C’est une série animée mythique composée de 74 épisodes qui a été la fondatrice de la première vague d’animation japonaise en France. Elle ne fut toutefois pas la première, Le Roi Léo et Prince Saphir furent les pionnières (ainsi que les deux premiers films d’animation de Cyborg 009 découpés en plusieurs épisodes lors de leurs diffusions françaises), mais Goldorak fut la toute première a susciter un engouement gigantesque dans notre pays. Elle est aussi la seule série d’animation télévisée à avoir eu 100% d’audimat, un record inégalé à ce jour.

Comme beaucoup de quadragénaires et quinquagénaires, Goldorak (UFO Robot Grendizer en VO) fut l’un des tout premiers dessins animés à avoir enchanté mon enfance.
Goldorak m’a captivé, fait vibrer et rêver…

J’ai redécouvert de nombreux classiques ayant bercé mon enfance ces 25 dernières années et si j’ai éprouvé un grand plaisir à revoir certains d’entre eux (Cobra, Lady Oscar, Albator 84, Sherlock Holmes, Les Mystérieuses Cités d’Or ) il y en a d’autres ou la déception fut au rendez vous (La Bataille des Planètes, Wingman, GI Joe, Mask ).

Heureusement, Goldorak fait à mes yeux partie des séries animées qui ont merveilleusement bien vieillies, et de très nombreux épisodes que j’ai revu m’ont enthousiasmé 😀 .

Goldorak ayant été diffusé pour la première fois en France le 3 juillet 1978, il était normal de commémorer dignement le 45e anniversaire du “robot géant des temps nouveaux” en lui consacrant une chronique en ce jour du 3 juillet 2023.

A noter qu’elle est tiré d’un manga de Go Nagai comptant un volume et constitue le “troisième volet” de la trilogie Mazinger, le deux premières séries ayant été Mazinger Z (dont Alcor alias Koji Kabuto était le héros principal et avait sauvé la terre de la menace du docteur Hell !) et Great Mazinger. Cependant Goldorak est parfaitement abordable si on a pas lu les deux séries précédentes ou vu leurs adaptations animées. Toei Animation a cependant étoffé et enrichi l’univers de Goldorak. A propos, il existe un deuxième manga de Goldorak par Gosaku Ota composé de quatre volumes mais dont le style graphique est très éloigné du manga de Go Nagai et du dessin animé.

Goldorak fut le dessin animé fondateur de ma passion pour l’animation, le tout premier DA que j’ai vu de ma vie et cela a été  un vrai bonheur de voir qu’il est resté aussi captivant qu’au premier jour.

Certes, l’animation a beaucoup vieillie, c’est indéniable, toutefois, je trouve que la réalisation technique est d’une qualité admirable pour l’époque et l’animation s’avère être beaucoup plus fluide que sur d’autres productions animées de la Toei Animation des années 70 tels que Albator 78 et Capitaine Flam.

Le character design est inégal, sur certains épisodes, les personnages ont des silhouettes fines et élancées, alors que sur d’autres, ils ont des morphologies plus tassées et trapues.


Mais globalement, le style graphique est très plaisant et il y a plusieurs très beaux épisodes, mention spéciale à ceux dont la direction de l’animation furent confiés à Kazuo Komatsubara (Albator 78, Albator 84 ), Shingo Araki et Michi Himeno (Lady Oscar, Ulysse 31, Les Chevaliers du Zodiaque/Saint Seiya ).

 

L’histoire quant à elle est restée aussi passionnante qu’au premier jour.
Contrairement à ce que je craignais, la série n’est pas aussi répétitive qu’il n’y paraît. Certes nous avons des éléments inhérents  que nous retrouvons dans chaque épisode (Actarus qui pilote Goldorak et élimine le Golgoth et l’Antérak à la fin de l’épisode), néanmoins, cela n’empêche pour autant une véritable variété des scénarios qui sont pour la plupart bien ficelées.

Certains d’entre eux contiennent de belles trouvailles tel que celui ou Minos/Minas a recours à une éclipse solaire pour paralyser Goldorak.

Quelques uns d’entre eux sont assez cocasses (le 14e épisode avec Boss Borot est loufoque et amusant), de plus un personnage exubérant et loufoque comme Rigel le père de Vénusia et Mizar insuffle beaucoup d’humour à la série !

D’autres sont en revanche réellement poignants et déchirants (le 9e avec Eurydie, le 12e avec la petite orpheline, le 15e avec Oeudix un scientifique travaillant la mort dans l’âme pour Minos/Minas et Hydargos), le 21e avec la jument Tara et évidemment le 25e épisode avec Aphélie ou encore le 72e épisode avec la fille de Vega).

Il y en avait même quelques uns qui avaient une ambiance oppressante comme le 18e épisode avec les soldats de Vega qui possèdent les corps d’humains: son atmosphère pesante et paranoïaque fait penser à des films d’horreur comme l’invasion des profanateurs de sépulture.

De plus, le scénario sait très bien ménager les rebondissements: le coup de théâtre du 25e épisode a du en estomaquer plus d’un à juste titre.

J’apprécie aussi que l’intrigue traite de thèmes intéressants tels que la recherche d’énergies renouvelables et de matières premières abordé et traité dans le 26e épisode, le discours scientifique du professeur Procyon étant absolument passionnant.

Et contrairement à ce que certains détracteurs clamaient, l’oeuvre n’est pas uniquement portée sur les combats et il y a de nombreux moments axés sur le quotidien de nos héros et qui développent leur vies privées.

Et puis on assiste à une évolution des personnages. Au début Actarus et Alcor ont des relations assez conflictuelles en raison de leurs caractères opposés (Actarus est posé et réfléchi tandis que Alcor est fougueux et impulsif) qui font qu’ils en viennent parfois aux mains (et aux poings ! ).
Cependant, on assiste au fur et à mesure à un raffermissement des liens qui les unissent, et ils deviennent vraiment solidaires l’un de l’autre.

On peut en dire autant de Vénusia qui tombe petit à petit amoureuse de Actarus, trouve certaines excuses de l’élu de son coeur peu convaincantes, sa découverte de la vérité…
Et puis elle jouera plus tard un rôle beaucoup plus important et intéressant que celui de la demoiselle en détresse. Elle deviendra la pilote de Vénusiak et aidera Actarus et Alcor dans leur lutte contre les armées de Vega.

De même, Phénicia la soeur de Actarus insufflera un certain dynamisme au groupe de par sa fraîcheur, sa spontanéité et son sens de l’humour. Elle s’avèrera aussi très efficace au combat, bien que parfois bien trop téméraire. Après avoir rejoint l’équipe de Actarus, Alcor et Vénusia, le professeur Procyon baptisera leur formation “La Patrouille des Aigles”.

Il en va de même pour les méchants: Hydargos est fourbe, perfide, brutal et violent…
Toutefois, on sent qu’il déteste que ses supérieurs hiérarchiques le méprise et le prenne de haut, ses plus grands souhaits étant l’anéantissement du prince d’Euphor et aussi la reconnaissance et l’estime de ses pairs.

Son successeur Horos s’avèrera être un fin stratège et élaborera plusieurs plans ingénieux pour neutraliser le prince d’Euphor.
Il laissera transparaître également quelques facettes plus humaines de sa personnalité comme dans l’épisode ou il retrouve son fils.

La double personnalité de Minos/Minas est également fascinante et Vega le grand Stratéguerre en impose.

De toute manière, tous les méchants principaux de Goldorak sont d’un charisme exceptionnel et sont inoubliables.

Les protagonistes ont réellement une psychologie fouillée, ne sont pas figés ni unidimensionnels.

Et puis la trame mêle habilement humour, action, drame, poésie et tragédie. Tous ces éléments sont bien combinés donnant lieu à une histoire judicieusement équilibrée.

Et que dire des combats ! si certains sont un peu trop rapides et expéditifs, beaucoup d’entre eux au contraire sont remarquablement mis en scènes, palpitants et percutants.

A ce titre, les attaques de Goldorak telles que les célèbres “Fulguropoing”, “Astérohache” et “Rétrolaser” ont fortement marqué les esprits des fans.

La tension va crescendo au fil des épisodes pour atteindre son premier paroxysme dans les épisodes 25, 26 et 27 lors de l’affrontement final entre Actarus pilotant Goldorak et combattant héroïquement Hydargos à bord de sa soucoupe amirale.

Certains épisodes sont sympathiques sans plus bien que très agréables, mais beaucoup sont exceptionnels et envoûtants et on comprend d’autant mieux pourquoi Goldorak a une aura aussi prestigieuse en France.

Le personnage d’Actarus est intelligent, drôle, fort, sensible et compréhensif.
J’apprécie aussi son tempérament mature comme dans l’épisode ou il ne cède pas aux provocations stupides et futiles de Banta (un adolescent amoureux de Vénusia pas très finaud) et qu’il ait ensuite expliqué à Mizar la raison pour laquelle il n’a pas eu recours à la violence lors de ce moment là.
C’est également un homme passionné qui va jusqu’au bout de ses convictions. C’est aussi un homme tourmenté, traumatisé par l’extinction de son peuple causée par l’invasion meurtrière de l’armée de Vega et qui veut protéger au péril de sa vie la Terre alias la planète bleue.
C’est un héros à la personnalité pleine de nuances subtiles, ce que Daniel Gall le formidable comédien qui l’a doublé avec maestria en version française  a su remarquablement retranscrire à travers son jeu.


Actarus est vraiment l’un des plus grands héros de DAs des années 70 et il est devenu aussi une icone de la pop culture.

Je ne tarirai pas d’éloges non plus sur les fabuleuses musiques de Shunsuke Kikuchi, Goldorak étant d’après moi son chef d’oeuvre musical, ses fantastiques compositions sont inoubliables.

On saluera aussi la mise en scène aussi efficace que magistrale de Tomoharu Katsumata (Cutie Honey/Cherry Miel Capitaine Flam, Albator 84 ).

Et, comment ne pas évoquer le doublage français de Goldorak ?
Une version française exceptionnelle, qui a bénéficié d’une adaptation soignée (merci Michel Gatineau qui est également la voix de Procyon).
Elle a eu droit à un casting prestigieux, l’ensemble des comédien(ne)s étant extrêmement talentueux et nous livrent des interprétations sensationnelles.

Daniel Gall (Actarus), Pierre Guillermo (Alcor), Jane Val (Vénusia), ainsi que Claude Chantal et Catherine Lafond (Phénicia) ont interprété avec maestria nos héros, leurs voix charismatiques collent parfaitement bien aux personnages.

Nous pouvons en dire de même de Paule Emanuele (Minas), Jean-Claude Michel (Minos), Marc de Georgi (Hydargos), Henry Djanik (deuxième voix de Horos), et bien entendu Jacques Berthier qui fut un Vega impérial.

Parmi les personnages secondaires, on applaudira la performance de Jacques Ferrière qui est hilarant et irrésistible dans le rôle de Rigel le père survolté et désopilant de Vénusia et Mizar.

Fait particulièrement appréciable, les personnages secondaires ont été interprété par de très nombreux comédien(ne)s tout aussi talentueux(ses) que les interprètes des protagonistes principaux comme Thierry Bourdon (Ramis dans Albator 78 , Johnny dans Albator 84 Alain dans Lady Oscar ) ou encore Jackie Berger (Esteban dans Les Mystérieuses Cités d’Or , Helena Orval dans Jeu, Set et Match ).

En bref, Goldorak une grande, une très grande série que je suis ravi d’avoir enfin revu après toutes ces nombreuses années d’absence (la série avait été bloquée en 1997 pour des raisons de droit à cause d’un litige entre la Toei Animation et Dynamic Planning, la société de Go Nagai, problème qui fut enfin résolu en 2013 ayant permis la ressortie physique en DVD et Blu-Ray en France et de ses rediffusions à la télévision).

La série est sortie dans son intégralité en DVD et Blu-Ray chez l’éditeur AB.

D’après moi, son succès triomphal en France est totalement mérité.

Certes tout n’est pas parfait, il existe quelques épisodes très anecdotiques tel que l’épisode très quelconque ou Rigel, Venusia et Alcor vont à la piscine.

Toutefois il n’y en a pas tant que ça et ils n’entachent nullement la globalité de l’oeuvre.

En bref Goldorak est une oeuvre phare qui n’a pas volé son statut culte et qui a marqué à juste titre les mémoires de plusieurs générations…

VIVE GOLDORAK !  😀

 

 

 

6 thoughts on “Goldorak: chronique d’un mythe

  1. Oui, vive Goldorak ! une série culte, à juste titre, car à l’époque Disney ne risquait pas de motiver les adolescents ou jeunes adultes. Les parents, eux, ne comprenaient absolument pas une série d’un niveau technique aussi simplifié, aussi stylisé, et ne la suivant pas ignoraient tout des personnages et de leur histoire / psychologie. Tu as bien raison d’insister sur la qualité du doublage français et sur celle de la musique, inoubliable !

    1. Oui en effet mon cher Yannick: Goldorak a été une véritable révolution dans l’histoire de la télévision française: c’était une oeuvre de science fiction épique et palpitante, bénéficiant d’un véritable fil rouge et d’une vraie continuité, qui captivait et tenait en haleine les enfants et les adolescents se passionnant pour les extraordinaires aventures du prince d’Euphor. Et en effet la sensationnelle version française dirigée avec brio par Michel Gatineau (qui interprétait Procyon) et les musiques grandioses de Shunsuke Kikuchi ont fortement contribué à son engouement sans précédent auprès du public ! Il est vrai que beaucoup de parents furent totalement déroutés et déconcertés par Goldorak, loin des séries gentillettes comme le Manège Enchanté… Mais il y en a aussi qui ont su l’apprécier déjà à l’époque 🙂 .

  2. Le 3 juillet 1978, j’y étais devant mon petit écran ^_^ et je ne sais plus vraiment comment j’ai digéré cette arrivée du robot cornu, mais il est probable que ce fut avec délectation et la télévision ne fut plus la même à mes yeux après ça ! Je me souviens que ma mère avait elle aussi beaucoup aimé et qu’ensuite elle regarda avec moi les nombreuses autres séries d’animation japonaises qui suivirent (Candy, Albator, Capitaine Flam…).

    La série de Goldorak fit entrer ceux qui la découvrir il y a 45 ans dans une sorte de nouvelle langue (les enfants l’apprirent sans problème tandis que nombre d’adultes y furent réfractaire…).

    Bien que je porte un amour inébranlable à la première série d’Albator et les thèmes qu’elle couvre (j’attends avec impatience ta chronique supersoniques sur le balafré), je reconnais en celle de Goldorak, bien au delà de son aspect guerrier au premier regard, une grande richesse scénaristique comme tu le soulignes avec des histoires et des situations très variées au fil des épisodes. Goldorak, comme Albator, était aussi une œuvre pleine d’humanité ! Merci de lui avoir rendu ce petit hommage, sans avoir oublié de mentionner les artistes français qui l’on porté au plus haut des cieux !

    1. Merci infiniment Captain Jack, heureux que mon hommage à cet immense classique qu’est Goldorak t’ait plu ! 😀
      Tu as eu bien de la chance de le voir lors de sa première diffusion télévisée française !
      C’est très intéressant que tu évoques le fait que ta mère ait aimé Goldorak car ce fut également le cas de mon père.
      Celui-ci a toujours beaucoup aimé la science fiction et il trouvait que Goldorak était une série intelligente, novatrice et bien menée. Il se servit même d’un épisode comme outil pédagogique pour ses cours d’instituteur. C’était l’épisode où Goldorak ne fonctionnait plus à cause d’une éclipse solaire qu’il employa lors de son cours pour faire comprendre à ses élèves l’importance de l’énergie solaire ! 😀 Mon père avait enregistré de nombreux épisodes en VHS et ma découverte de Goldorak a été via ses cassettes mais j’ai pu aussi voir beaucoup d’épisodes à la télévision. Alors rassure toi Captain Jack, Albator aura évidemment droit à une chronique supersonique, mais je la consacrerai dans un premier temps à Albator 84 qui fut celle qui me fit découvrir en premier l’extraordinaire ténébreux balafré ô combien charismatique. Albator marqua au fer rouge mon enfance tant ce héros m’a ému, exalté et fait rêver… Je consacrerai aussi une chronique à Albator 78 (avec les fameuses et inoubliables Sylvidres) mais ce sera pour plus tard… 😉 Oui pour moi, il était indispensable de rendre hommage aux extraordinaires comédien(ne)s français(e)s qui ont insufflé une vie, une âme à part entière à Actarus, Procyon, Alcor, Phénicia, Vénusia, Rigel, Mizar et tous les autres… C’est en grande partie grâce à eux que Goldorak eut un succès triomphal en France 🙂 .

  3. J’ajoute que Rigel, le propriétaire du ranch, est un très ancien personnage de Go Nagai, sans doute cher à son coeur car il apparaît identique dans plusieurs autres oeuvres. En particulier dans “Abashiri Ikka” (Les cinq d’Abashiri), il est le père d’une famille de truands libérés du bagne célèbre ; sans être des tueurs, ils sont parfaitement amoraux, sauf la très jolie soeur , d’un tempérament de guerrière cependant. Les 2 gros volumes que j’ai (réédition de 1969 !) se terminent dans un grand délire de massacres !

    1. Oui tout à fait mon cher Yannick, Go Nagai est très attaché à ce cher Rigel qu’il fit apparaître dans plusieurs de ses oeuvres ! Outre Abashiri Ikka et Goldorak, Rigel est également un personnage récurrent de “Cutie Honey” (Cherry Miel en VF) où il se prénomme Danpei (monsieur Tatami en VF) et est le père de Seiji (Serge) et de son frère Junpei. D’ailleurs, je me souviens que lorsque j’avais suivi Cherry Miel dans le Club Dorothée lors de sa première diffusion, j’avais cru que c’était une série qui faisait suite à Goldorak en raison du fait que Rigel était dans cette série ! ^_^

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